Table ronde sur les normes de sécurité Internet à l'occasion de la journée DNSSEC, le 21 novembre 2019 à Zurich.
Les campagnes mondiales de piratage DNS durant cette année ont clairement montré à quel point l'infrastructure d'Internet est sensible. En Suisse aussi, les cyberattaques contre les entreprises, les infrastructures critiques et les particuliers sont en constante augmentation. Pourtant, la Suisse est l'un des pires pays d'Europe concernant l'adoption des normes de sécurité d'Internet. Par exemple, seuls 5% des noms de domaine en Suisse sont signés avec DNSSEC, contre 54% aux Pays-Bas. Cela est étonnant, car la mise en œuvre technique est devenue assez simple.
Comment parvenir à des normes de sécurité adéquates en Suisse ? Et quels sont les facteurs décisifs pour une mise en œuvre réussie ?
Au début, le sujet a fait l'objet de deux courtes présentations :
Michael Hausding, responsable des compétences DNS & Domain Abuse, SWITCH, a parlé des normes de sécurité en Suisse, de l'importance de l'adaptation et des principaux obstacles.
Michiel Henneke, Senior Marketeer, SIDN (Stichting Internet Domeinregistratie Nederland) a rendu compte de l'introduction réussie du DNSSEC aux Pays-Bas avec quelques exemples concrets.
DNSSEC et normes ouvertes : ce qu'un registre peut faire.
Dans le panel "Promotion, régulation, plus d'incitations?", des personnalités de la politique et de l'économie ont discuté sous la modération de Markus Kummer, expert en gouvernance de l'Internet.
L'événement s'est déroulé en allemand, toutes les présentations sont seulement en allemand.